1 - L'intervenant (équithérapeute, hippothérapeute, équicien, moniteur d’équitation, etc)
2 - Les équidés (chevaux exclusivement destinés à la pratique de l’équithérapie, chevaux de club)
Aucun diplôme d'état ne reconnaissant cette pratique, toute personne, formée ou non et issue de tous milieux (moniteur d’équitation, particulier possédant
un cheval, etc) peut prétendre proposer des séances d'équithérapie.
D'où notamment les différences importantes de prix (entre 30 et 100 €) et de terminologie (équithérapie, hippothérapie, équicien, etc).
Il est donc très important pour vous, dans un premier temps, de bien cibler vos objectifs de prise en charge ainsi que le professionnel le plus approprié pour répondre à vos
attentes.
Les poneys et chevaux d'équithérapie ayant une place très importante au sein des prises en charge, il est également indispensable pour vous de savoir si le
professionnel que vous allez faire intervenir auprès de vous ou de votre enfant connaît bien son équidé.
Quelques questions à poser :
« Est-ce que ce cheval-poney lui appartient ? »
« Le travail-t-il lui-même ? »
« Le loue-t-il à un centre équestre ? »
« L'équidé est-il destiné exclusivement à l'équithérapie ou est-il aussi utilisé en équitation classique ? »
Etc…
Cela peut sembler surprenant mais il faut savoir que la plupart des séances se font avec des équidés de centre équestre qui ne sont pas spécifiquement travaillés pour "l'équithérapie".
La sécurité en séance est dès lors très précaire.
Il est important de savoir que l'on ne demande pas à un cheval d'équithérapie d'être un cheval d'équitation classique puisque tout cheval d'équitation classique n'a pas nécessairement les compétences
requises pour devenir un bon cheval d'équithérapie.
A chaque cheval son métier.
Il est donc indispensable de bien se renseigner au préalable, notamment sur les formations dont dispose la personne qui interviendra auprès de
vous ou votre enfant.
Exemple : il n'est pas rare d'entendre certains « équithérapeutes-équiciens-hippothérapeutes » soutenir qu'ils peuvent prendre en charge des patients lourdement handicapés sans avoir
aucun diplôme médical ou paramédical en amont de leur formation d’équithérapeute.
Il arrive parfois même que lors de ces séances, il n'y ait qu'un seul intervenant avec le cheval et le patient. Ceci peut être extrêmement dangereux pour certains.
Notamment pour les patients traumatisés crâniens, ayant des troubles neurologiques importants, etc.
Ces allégations sont dangereuses, néfastes et décrédibilisent le métier d'équithérapeute.